La victoire sera a nous
C'était pendant la bataille de Stalingrad. Les eclaireurs arrêterent un garçon qui voulait aller dans la zone occupee par les hitleriens. On trouva dans son sac du pain.
— C'est pour ma mere, mes sceurs et mes freres, dit-il.
— Oil vas-tu? C'est dangereux la-bas, les soldats voulaient le convaincre de rester. Attends un peu.
— Je ne peux pas, ils vont mourir de faim. Je n'ai pas peur des Frizes. Ce n'est pas la premiere fois.
— Tu es courageux, bonhomme, dirent les eclaireurs. L'un d'eux se pencha et lui dit quelque chose a l'oreille.
— Compris, camarade! repondit le garçon.
... Dans les rues occupees par l'ennemi on vit apparaitre un garcon avec une petite valise ou il у avait des brosses, des marteaux et des clous. Le petit cordonnier reparait et nettoyait les souliers des soldats hitleriens. Et personne ne savait que c'etait un eclaireur.
Un jour, le «cordonnier» reussit a voler une carte a un hitlerien. Elle indiquait les emplacements des aerodromes ennemis. Quand l'etat-major de 1'Armee Sovietique voulut 'savoir qui avait su prendre cette carte si precieuse, les eclaireurs nommerent Sacha Filippov.
Alors qu'il remplissait une de ses missions, un officier allemand le suivit. Sacha fut pendu apres de cruelles tortures. Au moment de mourir, il parvint a crier: «La victoire sera a nous. Je serai venge!»
Sacha Filippov recut a titre posthume, l'ordre du Drapeau Rouge.
Les jeunes ouvriers
«Je travaille a mon usine depuis 1937. Pendant l'edification, dans les annees d'avant-guerre, quand l'usine grandissait a vue d'oeil, et avec elle, nous grandissions et nous mûrissions aussi, nous, les jeunes ouvriers, raconte I. Tkatchenko, ajusteur a l'usine «Barricades». Et pendant les bombardements, en 1942, mon usine ne s'est pas cachee, elle travaillait, et comment! Nous n'etions plus tres nombreux aux ateliers, mais la production etait superieure a celle d'avant-guerre. Nous travaillions pour deux, pour trois, pour tous ceux qui etaient partis au front. Les fils et les filles prenaient la place de leurs peres.
Pendant la guerre, je dirigeais une equipe de jeunes. Ils ne savaient pas beaucoup de choses. Ils pleuraient quand un instrument se cassait. Mais c'est sur eux que reposait l'atelier. Et ils faisaient des miracles, mes petits, aujourd'hui encore, je suis plein de tendresse pour eux. Parce qu'avec nous, les adultes, komsomols et communistes, les enfants restaient a leur poste pendant 36 heures»
PRETICH.ru
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